SNUDI-Force Ouvrière des Bouches du
Rhône Le syndicat des
Instituteurs, Professeurs des Ecoles et personnels contractuels des écoles
publiques
tél. : 04 91 00 34
22 fax : 04 91 33 55 62 site : www.snudifo13.org mail : contact@snudifo13.org
Mardi 6 mai 2008 Jeudi
15 mai : tous en grève ! RDV FO : 10
h devant l'Union Départementale 13 rue
de l'Académie (métro Noailles) La
manifestation partira impérativement à 10h30 et se dirigera vers la
préfecture. - Augmentation des salaires et
pensions - Défense du statut des
fonctionnaires et de leurs statuts particuliers - Arrêt des suppressions d'emplois - Contre la RGPP, élément de
démolition du Service Public républicain - Non aux 41 annuités ! Y
a-t-il une autre issue que la nécessité d'un rapport de force face aux
mesures ou annonces gouvernementales qui sacrifient les salariés du public et
du privé ? Contre toutes les
"réformes" contraires aux intérêts des salariés, contre
l’augmentation de la durée de cotisations pour une retraite à taux plein qui
n’a d’autre justification que la promotion des fonds de pensions (pour ceux
qui pourront y cotiser !) et l’abaissement pour tous du niveau des retraites,
pour l’augmentation générale des salaires, pour défendre les services publics
qui sont l’ossature de la République, contre les suppressions de postes et la
Révision Générale des Politiques Publiques, dispositif sans précédent de
privatisation et de casse des statuts de fonctionnaires, l’heure est à
l’organisation de la mobilisation interprofessionnelle. C’est pourquoi, la Commission
Exécutive de la Confédération FO a proposé, dès le 17 avril, à toutes les
organisations syndicales de faire du 15 mai une première mobilisation
interprofessionnelle d’ampleur ; toutes les Fédération syndicales de
l’Enseignement, celles de la Fonction publiques et de nombreuses Unions
Départementales de syndicats de salariés appellent aujourd’hui à la grève et
à manifester à cette date. On ne peut que regretter que, lors de
l’intersyndicale des confédérations qui se tenait au siège de Force Ouvrière
le 29 avril dernier, la CGT et la CFDT aient refusé d’appeler les salariés du
privé à l’action le 15 mai. Nous savons d’expérience,
rappelons-nous 2003, que les actions éparpillées, les grèves de 24h à
répétition et autres « temps forts » permettent au patronat et au
gouvernement de jouer la montre… Nous savons aussi que les
revendications se doivent d’être claires et précises sous peine de
confusions. Comme au début de 2003, la CFDT se prétend, pour le moment, en
désaccord avec la poursuite de la réforme Fillon sur les retraites mais elle
ne se prononce pas contre l’allongement à 41 annuités et revendique des
mesures pour l’emploi des « seniors » , bref pour nous faire
travailler jusqu’à notre dernier souffle ! D’aucuns programment actuellement de
véritables catalogues d’actions ; pour le SNUDI-FO, c’est aux collègues en
assemblées générales qu’il revient de décider ! Le SNUDI-FO, quant à lui, considère
que la grève reconductible est à débattre à partir du 15 mai et qu’il faudra
arriver, et le plus tôt sera le mieux, à la riposte d’ensemble
jusqu’à satisfaction de nos revendications. Sur notre site, un dossier
spécial : Révision Générale des Politiques
Publiques (RGPP), rapport Silicani, projet de loi sur la mobilité, rapport
Pochard, suppression de postes, politique des pôles, salaire au mérite, loi
LRU (libertés et responsabilités des universités), protocole Darcos - SE
UNSA - SGEN CFDT pour le premier degré, nouveau mode de fonctionnement de
l'Etat déconcentré... tout est lié : ce sont le
statut général de la Fonction publique et les statuts particuliers que le
gouvernement veut casser ! A nouveau,
le ministre entend organiser son
« service minimum d'accueil » contre la grève. Consignes
d'organisation de la grève Avant la grève, les
grévistes informent comme d’habitude par écrit les familles et les
élèves qu’ils n’assureront pas la classe jeudi 15 mai (il n'y a aucune
obligation à préciser le motif). Vérifier la signature de l'avis par les
parents. Si tous les collègues sont
grévistes, le directeur avise par écrit le Maire que l'école
sera fermée, aucun enseignant n’étant présent et il affiche le jour de
la grève, à la porte de l'école : « école fermée, ni cantine, ni
étude ". S'il y a des non-grévistes, le
directeur doit organiser le service qui sera assuré par les présents (s'il
est gréviste, il doit indiquer par écrit toutes les consignes qu'il jugera
utiles et les faire émarger par les non-grévistes ; il n'est en rien
contraint d'être présent à l'école le jour de la grève). Avant, pendant ou après la
grève, ni le directeur ni les adjoints (grévistes ou non) ne sont
dans l’obligation de répondre aux enquêtes des services de police, de
gendarmerie, de police municipale, de la mairie, de l'IEN ou de prétendus
journalistes quant au nombre et aux noms des grévistes. Ne donner donc
aucun renseignement ! ATTENTION : en
cas d’organisation d’un service municipal anti-grève, aucun texte
réglementaire ne peut imposer à un directeur ou un adjoint (gréviste ou pas)
de collaborer à son organisation. Après la grève du 24 janvier
dernier, des mairies qui avaient organisé un service anti-grève ont téléphoné
pour connaître le nombre de grévistes afin de quantifier les subventions
promises par le ministre ; on ne donne aucun chiffre ! Alertez immédiatement le syndicat de toute initiative anti-grève
d’où qu’elle émane et informez-le du taux de participation à la grève dans votre
école (04 91 00 34 22 / contact@snudifo13.org ) |