La Ciotat - Classes de neige Le lundi 13 novembre
après la classe s’est tenue à l’initiative du SNUDI-FO 13, avec le SNUipp,
une réunion d’enseignants et directeurs de La Ciotat pour un problème avec la
municipalité et l’IEN au sujet de l’organisation des classes de neige. Mercredi 15 après-midi,
une délégation d’enseignants, accompagnée des deux syndicats, a été reçue par
la municipalité. La discussion a permis de trouver un accord pour sortir de
l’impasse, les enseignants se sont ensuite réunis pour proposer un calendrier
de départ des classes concernées à l’IEN. Le SNUDI-FO et le SNUipp
maintiennent leur demande d’audience commune à l’IEN. Ci-dessous, la motion
adoptée, mandat pour les délégations intersyndicales auprès de la mairie et
de l’IEN. L’AG des enseignants réunis à l’initiative de leurs syndicats, le SNUDI FO et le SNUipp FSU, le lundi 13 novembre à La Ciotat, au sujet des classes de neige, s’adressent à la
municipalité : Rappelons les
faits : ·
Juin 2006 : la municipalité, en accord avec les
enseignants, décide du nombre de classes qui partiront durant l’année
scolaire 2006-2007 (1 classe par
école, soit 10 classes), de la durée et du calendrier des séjours. ·
C’est sur cette base
que les enseignants construisent leurs projets pédagogiques et décident de
l’organisation des classes dans les écoles. ·
Octobre 2006 : sur pression de parents d’élèves, la
municipalité décide de permettre à deux classes d’une école de partir avec,
en contre partie, la diminution de tous les autres séjours. à Lorsque l’administration a demandé aux écoles
quelles classes voulaient partir, les autres écoles en sont resté aux
décisions de juin, une classe par école. Comment, en effet, modifier une
organisation d’école plus d’un mois après la rentrée ? Les
enseignants concernés décident de suspendre leur départ dans ces nouvelles
conditions, en effet : ·
Ils ne comprennent pas que l’on remette en cause les
règles adoptées collectivement, elles valent ce qu’elles valent mais elles
tiennent compte du fait que partir 10 à 13 jours est insuffisant pour
maintenir la cohérence du projet pédagogique et la richesse des activités
proposées. ·
Ils ne comprennent pas que l’on favorise une école sur
pression des parents d’élèves, au détriment des autres. ·
Ils n’acceptent pas que l’on remette en cause leur éthique
et leur intégrité : -
Ce sont les enseignants qui définissent leur projet
pédagogique, qui décident, sur la base du volontariat, d’organiser ou non une
classe transplantée. Ne pas en organiser ne remet nullement en cause leur
engagement auprès des élèves ! -
Les années précédentes, dans les écoles où une seule
classe de neige était financée par la municipalité, les enseignants ont
toujours su chercher et trouver des solutions pour qu’éventuellement d’autres
séjours soient organisés. C’est la remise en cause des décisions de juin qui
priverait les élèves de classes de neige ! C’est pourquoi nous
demandons solennellement à la municipalité de maintenir, au minimum, les
classes et le calendrier définis en juin. le SNUDI FO et le
SNUipp FSU demandent une audience commune à M. L’IEN et à M. le Maire. |