Formateurs : Point sur l’audience auprès de
l’I A du 18 janvier 2011. Au vu les problèmes
découlant de la mise en place de la masterisation, le SNUDI-FO a proposé aux
formateurs une réunion avec leurs syndicats, cette réunion a précisé les revendications
et a demandé à l’IA de recevoir une délégation intersyndicale. La délégation (Véronique
Lattelais PEIMF Aix, Dominique Matéo DEAA Marseille et Christophe Doré pour
le SNUipp-FSU, Carole Gelly pour le SE-UNSA, Philippe Roms pour le SNUDI-FO)
était reçue par Mrs Bénéfice, Yaïche et Colcy. Les stages des M2 dans
les classes des PEIMF Remarque préalable : la
brièveté des délais de mise en place de ces stages, le manque d’information
qui les entoure et qui a suscité tant d’inquiétude et de colère chez les
enseignants et les parents. Des parents d’élèves se sont mobilisés, comme à
l’école Sextius. Ils ont fait signer une pétition dont les signatures sont
remises à l’IA, lors de l’audience. Ensuite sont posées les
revendications. 1ère revendication : la
nature de ce stage et le refus de
l’obligation faite aux PEIMF de quitter leur classe pour laisser la place
à des étudiants M2. M Yaïche, après lecture du
début du cahier des charges, précise : ce stage est confié « au
bon sens pédagogique des PEMF ». Il s’agit donc d’un stage qui entre
dans les compétences des PEMF, dont ils ont l’entière liberté de gestion en
fonction des particularités de l’école, du M2, du projet de classe. 2ème
revendication : la densité des périodes de stage, en particulier les 6
semaines consécutives aixoises. L’IA s’engage à revoir la
possibilité de modifier la période 2 afin de permettre une pause aussi bien
pour les élèves que pour les PEIMF, il fera des propositions à l’Université
et étudiera d’autres possibilités. (Christophe
Doré propose alors de les placer dans les classes de directeurs.) L’échéance étant dans deux
semaines, il reste à déterminer l’attitude des collègues en l’absence de
proposition modifiant cette deuxième période. 3ème
revendication : possibilité de comptabiliser ces stages dans les 96
heures comme les stages PE1 (6H HTD par semaine). L’IA refuse tout net, opposant
les deux employeurs (IA/Université), et disant qu’il fallait revoir le volume
d’heures échangées entre l’IA et l’Université, ces 96 heures faisant partie
d’un autre système. Le problème de la convention est
alors posé, il s’agit de savoir comment et par qui devaient être gérés les
PEMF. En attendant cette hypothétique
signature de convention, le SNUDI FO propose aux écoles d’envoyer une lettre
à l’IUFM, lettre faisant fonction de relevé d’heures et déclarant un certain
nombre d’HTD pour chaque PEIMF. Enfin, le délégué FO aborde la
question des indemnités de déplacement et des heures effectuées pour le suivi
des PES1 (visites, bilans intermédiaires). Refus de réponse de l’IA,
prétextant encore l’absence de convention. Pour le suivi des PES1, rien n’est prévu, ni pour la
reconnaissance des heures ni pour le remboursement des frais de
déplacement ! M Colcy rappelle que l’indemnité
de fonction particulière des PEMF (929 euros annuel) doit être doublée dés
que « les problèmes techniques de codification seront résolus » ! Une prime forfaitaire attribuée
à tous les PEIMF ne peut répondre à la demande de remboursement des frais de
déplacement, le nombre de Km effectués est très variable d’un PEMF à l’autre. Le SNUDI FO rappelle que
certains collègues ont prévenu que, sans remboursement des frais de
déplacement, il n’y aurait plus de déplacement. Pour les visites de PES1,
contrairement aux visites PE2, c’est l’IA l’employeur donc le payeur. Les
revendications des PEIMF rejoignent donc celles des autres catégories de
personnels : CP, Psychologues, Réseau, référents MDPH… Dans les écoles, il reste à
déterminer dans quelle mesure, sans remboursement, les déplacements pourront
ou non se faire. Bien entendu le SNUDI FO soutiendra tous les collègues qui
refuseraient de le faire. Plusieurs points n’ont pas abouti, il
serait bon d’envisager une nouvelle assemblée générale, en présence des
syndicats, pour envisager les réponses à apporter à la situation. |