Fédération Nationale
Enseignement Culture et Formation Professionnelle
Force Ouvrière
Communiqué :
Le droit de grève ne se négocie pas !
Le 27 mai 2008, le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly
accompagné de Hubert Raguin secrétaire général de la fédération FO de
l’enseignement a été reçu par X. Darcos ministre de l’Education nationale.
Pour Force Ouvrière, le projet de loi sur le service minimum
d’accueil dans les écoles les jours de grève, constitue une remise en cause
du droit de grève.
JC Mailly a indiqué au ministre
qu’imposer aux professeurs des écoles de se déclarer grévistes 48h à l’avance
constitue une disposition pour freiner la grève, c’est à dire une remise en
cause d’une liberté individuelle et d’un droit collectif.
M. Darcos n’a pas contredit les
responsables FO quand ils lui font remarquer que les instituteurs ont
toujours eu le souci de prévenir les familles de leurs absences. Il s’agit
donc d’autre chose.
Il y a par ailleurs un problème
de responsabilité dans la mesure où les communes ne disposeront pas nécessairement
de personnel qualifié pour accueillir des enfants. Puisque le gouvernement
propose de généraliser le travail le dimanche, a ajouté le secrétaire général
de Force Ouvrière, il devrait en toute logique, se préoccuper de la garde des
enfants ce jour-là.
JC Mailly a indiqué au ministre
que Force Ouvrière a saisi le Bureau
International du Travail (BIT), considérant que le service minimum, qu’il
s’agisse de l’école ou des transports, et le délai de 48h, remettent en cause la convention 87 de l’OIT sur la
liberté syndicale.
Pour toutes ces raisons Force
Ouvrière a décliné la proposition du ministre de s’inscrire dans une logique
de discussion du projet de loi, le droit de grève ne se négocie pas !
Montreuil le 27 mai 2008
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