Comité technique Paritaire du 31 mars 2008 Déclaration de la fédération FO de l’enseignement. Monsieur
l’Inspecteur d’Académie, Nous
dénonçons à nouveau solennellement le report sur décision du ministre M.
Darcos des opérations de carte scolaire, habituellement traitées en
janvier-février pour la rentrée suivante. Un tel
report pour raison d’élections politiques est un fait sans précédent ! Nous
dénonçons cette situation qui pèse sur les personnels administratifs comme
sur les représentants du personnels et qui ne sera pas, en outre, sans
conséquence sur les opérations du mouvement départemental. Nous
n’acceptons pas la dotation de moins 5 postes pour notre département qui ne
permet pas de faire face aux besoins d’ouvertures de classes et de
postes : - pour
alléger les effectifs dans les classes, - pour
assurer la formation et la présence partout d’enseignants spécialisés pour
prendre en charge les élèves en difficulté et handicapés que toutes les
écoles scolarisent aujourd’hui, - pour
assurer les remplacements et les décharges de direction… Nous
n’acceptons pas la dégradation des conditions de travail des élèves et des
maîtres par l’augmentation des effectifs par classe et par la situation
dramatique des remplacements en particulier, ainsi, les heures obligatoires
dues aux élèves ne sont plus assurées et les premières victimes sont les
élèves et les collègues de maternelle. Nombreux
sont les enseignants, les parents et les citoyens qui constatent aujourd’hui
le sabotage de l’école républicaine organisé par ce ministre et ce
gouvernement en application des directives de l’Union Européenne. Les mesures
gouvernementales annoncées pour la rentrée 2008, notamment la suppression de
deux heures d’enseignement par semaine aux élèves et l’organisation de
prétendus stages de remise à niveau pendant les vacances ne trompent ni
l’immense majorité des enseignants, ni l’immense majorité des parents. La
mobilisation est d’ores et déjà engagée pour défendre l’Ecole laïque et le
statut de ses maîtres. Force
Ouvrière fera valoir les revendications des écoles et mettre tout en œuvre
pour que la rentrée prochaine soit conforme aux intérêts des élèves et des
enseignants. Martine
DUPUY. |