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Le Conseil constitutionnel juge par rapport à la conformité
à la Constitution.
Il ne juge pas, par exemple, en fonction des conventions
internationales auxquelles la France a adhéré et qui, elles, imposent la nécessité de motiver un licenciement.
A différentes reprises, Force Ouvrière a expliqué que la crise
n’était pas juridique. Par ailleurs, la démocratie suppose la séparation des
pouvoirs.
Le Bureau Confédéral de Force Ouvrière rappelle que toute
négociation ou dialogue, par ailleurs indispensable, suppose au préalable que
le CPE soit retiré. Tout maintien du CPE relèverait du passage en force.
Tel est le sens de la demande solennelle formulée par écrit
au Président de la République par les cinq confédérations et rappelée hier, par
l’intersyndicale à douze.
Il appartient maintenant au Président de la République de
prendre ses responsabilités en toute connaissance de cause.
Le Bureau Confédéral de Force Ouvrière appelle à la réussite
massive de la journée de grève et de manifestations du 4 avril 2006