SNUDI – FORCE OUVRIERE Après les puissantes manifestations du 15 mai, la mobilisation se poursuit pour le retrait du projet de décret annualisant 108 heures de services; l’abandon des stages de remise à niveau; la création des postes nécessaires (RASED, remplaçants…) Avec des milliers de fonctionnaires et de
salariés du privé, les enseignants du 1er degré étaient massivement en grève
le 15 mai avec plus de 60% de Professeurs des écoles et d’instituteurs
grévistes nationalement dont 80% dans le Finistère, plus de 65% dans le
Doubs, 75% dans les Alpes-Maritimes, 60% en Mayenne et plus de 70% dans
l’Ain... Non à la remise en cause du droit de
grève
Pour toute réponse le Président de la
république menace « d’encadrer » le droit de grève par une
procédure imposant une déclaration des grévistes 48 heures à l’avance au
prétexte de faciliter la vie des parents, comme il l’a fait contre les
cheminots. Rappelons que les milliers de journées de
classes non remplacées faute de postes de remplaçants en nombre suffisant
pénalisent bien plus gravement l’avenir scolaire des enfants. Oui
aux revendications : Rien n’est joué, aucun décret n’est publié L’heure
est à la mobilisation pour le retrait du projet de décret En Loire-Atlantique (44) l’assemblée
générale appelée par les syndicats FO ; FSU ; UNSA ; CFDT a
réuni 450 enseignants du 1er degré à Nantes. Après avoir déploré « les journées
d’action sans lendemain, les processions (sans contenu revendicatif), l’assemblée
générale « à une large majorité (320) s’est prononcée pour la
reconduction de la grève » et à convoquée « une assemblée
générale des grèvistes le lundi 19 mai ». « Le Snudi-FO a défendu la nécessité
d’une grève “reconductible”, ou “générale” ou “jusqu’à satisfaction des
revendications”, non pas simplement pour affirmer notre mécontentement mais
pour gagner sur les revendications : 1 Retrait des projets Darcos. Nous sommes
fonctionnaires d’état, nous voulons le rester. 2 Création de tous les postes statutaires
nécessaires. (200 postes comme 1ère mesure d’urgence pour la
Loire-Atlantique). Le gouvernement, pressé par les exigences
de l’Union Européenne prétend remettre en cause l’ensemble de nos acquis, y
compris le droit de grève. Retraites- Salaires- Protection sociale- Casse de
l’ensemble des services publics, tout est lié ! Personne ne peut accepter. C’est le moment
d’y aller. Tous ensemble public-privé : Pour l’augmentation des salaires. Non aux 41 annuités ! 40 c’est déjà trop ! Non au relevé de discussion
Darcos-Unsa-Cfdt. Défense de l’école publique laïque menacée
de privatisation. Dans le Maine et Loire (49) l’assemblée
générale de 300 enseignants a adopté le principe de la grève reconductible
« nécessaire dès que possible »à partir du 22 mai. Les
syndicats SNUDI-FO, FSU, SUD-éduc, SDEN-CGT, SGEN-CFDT « organisent
la consultation des personnels afin de mettre en oeuvre les mandats de
l’AG ». A Paris (75) le SNUDI-FO
s’adresse au SNUIPP pour lui proposer de préparer la grève par des réunions
communes de secteurs pour préparer la grève. En Haute Loire (43) l’assemblée les
représentants de 17 écoles considérant « l’inefficacité chronique des
journées d’actions saute mouton » et que « la grève
nationale reconductible pour la satisfaction des revendications est à l’ordre
du jour » a désigné une délégation pour se rendre au ministère de
l’Education nationale, le 28 mai pour porter les revendications :
« Non aux 41 annuités de cotisations, 40 c’est déjà trop, retour aux
37,5 - Augmentation générale des salaires- Non au service minimum- Abandon
des mesures Darcos – Réemploi des EVS….. ». Le SNUDI-FO appelle
les enseignants du 1er degré à se réunir dans les écoles, les secteurs, les
circonscriptions en assemblée générale pour réaffirmer les revendications et
prendre les décisions qu’appelle la situation … La FNEC-FP-FO s’est adressée dès le 15 mai à toutes les
fédérations syndicales de l’Education nationale pour appeler maintenant à la
grève de toutes les catégories, pour obtenir satisfaction aux revendications. Montreuil le 16 mai 2008 |