SNUDI.FO
Syndicat National Unifié des Directeurs,
Instituteurs et
professeurs des écoles de l’enseignement public Force Ouvrière Communiqué Pour le retrait des mesures Darcos dans les départements, les secteurs et
les écoles la mobilisation s’amplifie ! C’est le ministre qui décide ! C’est
au ministre qu’il faut s’adresser. Le
rejet est unanime…
Des centaines de motions d’écoles parviennent au syndicat. Les enseignants
refusent le stages dits « de remise à niveau », l’annualisation d’une partie encore plus
importante de leur temps de travail (108 h), la disparition
programmée des RASED et de l’aide spécialisée aux élèves en difficulté sur le temps de
classe, les suppressions de postes et de classes qui aggravent toujours plus
les conditions de travail. Pour ces raisons, les enseignants exigent le
retrait du relevé de conclusions signé par le ministre, le SE-UNSA et le
SGEN-CFDT , l’abandon des stages Darcos mis en place au pas de charge pendant
les congés, les créations de postes indispensables… Le
ministre désavoué au CSE…
Lors du CSE (Conseil Supérieur de l’Education
nationale) du 20 mars, le projet de décret « relatif au service des personnels enseignants du premier degré »
pour imposer 24 h d’enseignement et les « 108 h annuelles » a été repoussé par 31 voix contre (FO,
FSU, FCPE…), 14 abstentions (UNSA…) et seulement 19 voix pour (MEDEF, CFDT…).
Et pour sa part, le représentant des maires de France (AMF) a souligné
l’impossibilité pour les collectivités territoriales d’organiser le ramassage
scolaire dès lors que la sortie des élèves varierait selon leur participation
ou non aux heures d’ « aide personnalisée ». Le ministre est désavoué mais il maintient son
projet de décret, il s’obstine et veut passer en force ! La mobilisation s’amplifie…
Dans
le même temps, à Paris, en Seine St Denis, dans le Nord, le Pas de Calais,
l’Essonne, le Doubs, et dans une circonscription du Val de Marne les sections
du SNUDI-FO et du SNUipp publient des communiqués communs pour le retrait du
relevé de conclusions et du projet de décret. Dans les Deux Sèvres, les Alpes de hautes Provence,
le Vaucluse, la Loire, le SNUDI et SNUipp avec parfois l’UNSA se prononcent
ensemble pour l’abandon des
« stages de remise à niveau » Le 25 mars, dans le Val de Marne, plus de 300
enseignants du se sont rassemblés, à l’appel des sections SNUDI/ SNUipp/ CGT
et SUD, devant l’Inspection académique lors du CTPD pour défendre les dossiers d’école contre les
mesures de suppression de classes annoncées et demander l’abandon du relevé
de conclusion et du projet de Décret. Le 18 mars, en Seine St Denis 40% de grévistes à
l’appel des syndicats SNUDI FO,
SNUipp, SUD et CGT. En Côte d’or,
grève à l’appel de tous les syndicats le 31 mars contre les 75 fermetures, la
mise en place des stages de remise à niveau… En Loire Atlantique, des assemblées de secteurs
réunissant des centaines de participants revendiquant l’attribution de 200
postes supplémentaires, revendication soutenue par plusieurs syndicats. Et la
liste n’est pas exhaustive. Le ministre doit retirer ses mesures… A
Paris, dans le 13ème arrdt., 109 collègues réunis en AG avec les
syndicats « s’adresse aux
syndicats parisiens afin d’organiser un premier rassemblement au ministère
pour exiger le retrait du dispositif sur le stages de remise à niveau. ».
Elle
« invite les écoles à rédiger les
raisons de son refus de mettre en place les mesures Darcos, à y opposer leurs revendications et à les
faire connaître, notamment aux parents d ‘élèves par voie de tract et de
réunions ». Une question est maintenant
posée :
l’action commune doit
s’organiser à tous les niveaux…
Pour cela, le SNUDI FO s’est adressé au secrétaire
général du SNUipp pour lui « proposer
de se rencontrer pour s’adresser ensemble au ministre pour qu’il retire son
projet de Décret et qu’il abandonne son relevé de conclusion et le stage de
remise à niveau ». En tout état de cause, le
SNUDI-FO appelle à amplifier la
mobilisation qui s’engage en prenant position à tous les niveaux école par
école, secteur par secteur, département par département afin d’établir le
rapport de force dans l’action commune pour faire reculer le ministre : -
Abandon des « stages de remise à niveau » -
Création et maintien de tous les postes spécialisés nécessaires -
Retrait du relevé de conclusions et du projet de décret. Montreuil, le 2 avril 2008 |