Communiqué
du SNUDI FO 13
après
le référendum du 29 mai 2005.
Ils ont
beau dire, ils ont beau faire, le résultat est là : 55% qui disent :
Non à la constitution européenne, Non aux
privatisations
Non à la loi Fillon, Non à la destruction
de notre statut
Non à la destruction de la maternelle, de
l’A.I.S.
Non aux fermetures de classes et d’écoles
Oui aux revendications !
Malgré tout le battage médiatique, tous les mensonges des
partisans du OUI, le peuple français est allé voté et a tranché :
55% pour le NON à la constitution européenne. Et chez les
salariés, ce pourcentage atteint les 80 %.
Ainsi, contre la pensée unique, contre les gouvernants, contre les
partis de gouvernement, contre les médias aux ordres, contre les responsables
de la Confédération Européenne des Syndicats (qui prétendaient parler entre
notre nom), la masse du "petit peuple", celle qui, à les entendre, ne
comprend rien, cette masse s'est dressée contre l'Europe régie par le capital
financier qui veut dépouiller les salariés de tous leurs droits et acquis
sociaux, qui veut privatiser et détruire les services publics, soumettre les
organisations syndicales et les intégrer à sa politique destructrice de tous
les acquis.
Le 29 mai 2005, le peuple a dit, nous voulons vivre, nous voulons
un avenir pour nos enfants, nous voulons garder les acquis que nos aînés ont
obtenus de haute lutte et des syndicats indépendants.
La démocratie exige que ceux qui nous
gouvernent nous entendent :
Maintenant les choses sont claires : les orientations de l'Union
Européenne mises en œuvre par les gouvernants et l'administration sont
illégitimes :
Illégitime la loi FILLON, Illégitimes toutes les mesures visant à détruire
le statut de la Fonction Publique, les services publics, l'école maternelle,
l'A.I.S., les écoles et les classes; illégitime la contre - réforme des
retraites de 2003 et la destruction de la Sécurité Sociale.
Dans ces conditions, les gouvernants, quels qu'ils soient doivent
entendre les salariés et leurs revendications. Le pacte de stabilité fixant la
politique de réduction des dépenses publiques doit être abandonné. La politique
de destruction des services publics doit être abandonnée.
La CGT FO, indique que "dans l'immédiat", il est
indispensable que les pouvoirs publics et le patronat répondent concrètement au
malaise social et aux inquiétudes sur les valeurs républicaines",
"les revendications du 28 mai demeurent intactes."
C'est pourquoi la FNEC FP FO demande à rencontrer d'urgence les
autorités pour porter les revendications des salariés de l'Education Nationale.
Elle appelle ses syndicats à faire de même à tous les niveaux en réunissant
leurs instances et les personnels.
Le SNUDI FO 13 réunit son Conseil
syndical le jeudi 2 juin 05,
Il prendra toutes les initiatives qu'il
estimera nécessaires
pour la défense des revendications, pour
la construction du syndicat,
pour la préparation des élections
paritaires de décembre 2005.
Martine DUPUY