Communiqué du SNUDI FO Décret Darcos du 30 juillet 2008
et note
ministérielle du 5 septembre 2008 : un dispositif
de remise en cause du droit syndical En réponse à l’annulation par les Inspecteurs d’académie, sur consigne
ministérielle, des réunions d’information syndicale prévue sur le temps d’enseignement,
le SNUDI-FO a déposé des recours en référé liberté au TA. Les juges de Rennes, Nice, Bordeaux et Besançon prennent argument de
l’annualisation des 108 heures d’obligation de service instituée par le
décret Darcos n° 2008-775 du 30 juillet 2008 pour ne pas s’opposer au refus
des IA (et du ministre) d’autoriser les réunions d’information syndicale sur
le temps d’enseignement. Oubliant le droit des enseignants du 1er degré à être
remplacé par les titulaires-remplaçants prévus à cet effet, le juge
interprète l’article 4 de l’arrêté du 16 janvier 1985 (1) comme une
obligation individuelle de chaque enseignant à assurer la continuité du
service, exonérant l’Etat de ses propres responsabilités en la matière. La décision des juges et leurs argumentaires confirment, par ailleurs,
que les décrets Darcos, notamment le décret du 30 juillet 2008, sont bien à
l’origine de la remise en cause d’un droit syndical inscrit dans le statut
général de la fonction publique (Décret n°447-82 du 28 mai 1982) pour les
personnels du 1er degré. C’est une raison supplémentaire pour exiger l’abrogation des décrets
Darcos en défense du droit syndical, pour faire respecter l’ensemble des
droits statutaires des enseignants du premier degré. Le SNUDI-FO étudie toutes les voies de recours et les saisines
possibles auprès des organismes
internationaux compétents (BIT, OIT ….) Montreuil, le 22 octobre 2008 « que soient assurés en priorité l'accueil,
l'enseignement et la surveillance des élèves et qu'aucune fermeture d'établissement
ne soit autorisée. » |