Direction
d’école
Une délégation du SNUDI FO a été reçue mardi 25
octobre pendant plus d’une heure par le Conseiller social du Ministre de
l’Education nationale afin d’évoquer le dossier de la direction d’école.
Le représentant du ministre a indiqué à la délégation
le « souhait sincère et optimiste du ministre de trouver une
solution » à ce dossier.
Il a précisé que des discussions s’engageraient
courant décembre avec la DESCO afin de faire un état des lieux concernant la
charge de travail et les responsabilités des directeurs.
Quant aux décharges de service, le Conseiller social
de M de Robien a souligné que « s’il était difficilement envisageable
d’étendre le système des décharges jusqu’au bout », par contre, rien
n’empêcherait le ministère de donner
aux autorités déconcentrées des objectifs visant à donner « du
temps » à telle ou telle catégorie de directeurs (ZEP, milieu rural…).
« Il n’y aura pas de programmation pluriannuelle. Par contre, on pourra
redéployer, décider en fonction des situations départementales au regard des
objectifs assignés par l’administration centrale » a-t-il ajouté. (1)
La délégation a indiqué qu’elle prenait acte de la
volonté du ministre de trouver une solution positive au dossier de la direction
d’école.
Elle a cependant ajouté que ce même discours avait
été tenu par les prédécesseurs de M de Robien mais qu’à chaque fois les
« négociations » avaient échoué faute de réponses précises et
satisfaisantes aux revendications des directeurs en particulier en termes
d’amélioration du régime des décharges de service, d’amélioration du régime
indiciaire, de l’allègement des tâches et de la clarification des
responsabilités.
La délégation a indiqué que le SNUDI FO était prêt à négocier sur la base des revendications
mais que pour arriver à un accord il fallait que le ministre évite de retomber
dans les travers de ses prédécesseurs.
En clair, le SNUDI FO n’acceptera pas un
« marché de dupes » qui consisterait à donner quelques miettes aux
directeurs en échange de l’acceptation par les syndicats, au nom « du bon
fonctionnement des écoles », de la mise en réseau ou de la mise en place
d’établissements publics d’enseignement primaire (EPEP) et de la création d’un
statut de coordonnateur de réseau ou de directeur chef d’établissement.
(1)
il s’agit de la mise en œuvre de la LOLF qui consiste à passer d’une politique garantissant des
moyens à une politique définissant des objectifs.