Communiqué du SNUDI - FO

 

Montreuil le 26 octobre 2005

Direction d’école

Le SNUDI FO reçu au cabinet de M de Robien

 

 

Une délégation du SNUDI FO a été reçue mardi 25 octobre pendant plus d’une heure par le Conseiller social du Ministre de l’Education nationale afin d’évoquer le dossier de la direction d’école.

 

Le représentant du ministre a indiqué à la délégation le « souhait sincère et optimiste du ministre de trouver une solution » à ce dossier.

 

Il a précisé que des discussions s’engageraient courant décembre avec la DESCO afin de faire un état des lieux concernant la charge de travail et les responsabilités des directeurs.

 

Quant aux décharges de service, le Conseiller social de M de Robien a souligné que « s’il était difficilement envisageable d’étendre le système des décharges jusqu’au bout », par contre, rien n’empêcherait  le ministère de donner aux autorités déconcentrées des objectifs visant à donner « du temps » à telle ou telle catégorie de directeurs (ZEP, milieu rural…). « Il n’y aura pas de programmation pluriannuelle. Par contre, on pourra redéployer, décider en fonction des situations départementales au regard des objectifs assignés par l’administration centrale » a-t-il ajouté. (1)

 

La délégation a indiqué qu’elle prenait acte de la volonté du ministre de trouver une solution positive au dossier de la direction d’école.

Elle a cependant ajouté que ce même discours avait été tenu par les prédécesseurs de M de Robien mais qu’à chaque fois les « négociations » avaient échoué faute de réponses précises et satisfaisantes aux revendications des directeurs en particulier en termes d’amélioration du régime des décharges de service, d’amélioration du régime indiciaire, de l’allègement des tâches et de la clarification des responsabilités.

 

La délégation a indiqué que  le SNUDI FO était prêt à négocier sur la base des revendications mais que pour arriver à un accord il fallait que le ministre évite de retomber dans les travers de ses prédécesseurs.

 

En clair, le SNUDI FO n’acceptera pas un « marché de dupes » qui consisterait à donner quelques miettes aux directeurs en échange de l’acceptation par les syndicats, au nom « du bon fonctionnement des écoles », de la mise en réseau ou de la mise en place d’établissements publics d’enseignement primaire (EPEP) et de la création d’un statut de coordonnateur de réseau ou de directeur chef d’établissement.

 

(1)   il s’agit de la mise en œuvre de la LOLF qui consiste  à passer d’une politique garantissant des moyens à une politique définissant des objectifs.