SNUDI.FO

 

Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs et professeurs des écoles de l’enseignement public Force Ouvrière

6, rue Gaston Lauriau – 96513 Montreuil cédex – Tel : 01 56 93 22 66 – Fax : 01 56 93 22 67

 

 

Communiqué

 

Projet de modification du décret de 89 concernant l’ISSR[1] :

une remise en cause pour des milliers

de collègues en postes fractionnés

 

Depuis 1990, nos collègues nommés sur des postes fractionnés (remplacement de décharge de service, temps partiel) percevaient l’ISSR comme les collègues titulaires remplaçants (zones d’intervention localisées et brigades départementales) sur la base de la circulaire DGF 4 n° 90-2764 et de la réponse ministérielle DGF – BI n° 95-0450.

 

Sous le prétexte de donner un fondement juridique à ces versements, et plus pragmatiquement pour respecter les directives et les restrictions budgétaires que s’imposent les gouvernements successifs avec la mise en place de la LOLF, le ministère de l’Education nationale entend modifier le versement de l’ISSR pour ces collègues.

 

Ainsi, dorénavant, nos collègues en postes fractionnés ne percevront l’ISSR que si ils assurent un remplacement sur une autre commune.

Ce sont des milliers de collègues qui assurent des remplacements sur une même ville qui ne percevront plus rien !

 

Mais ce n’est pas tout. En effet, la notion de commune doit s’entendre dans le sens des agglomérations de commune défini par l’Insee. Ainsi, tous les collègues du 92, 93, 94 (en plus de ceux de Paris) ne percevront plus rien ! Il en ira de même pour la quasi-totalité des collègues dans les département urbain où les zones Insee d’agglomération de communes couvrent une grande partie du département : 13, 31, 33, 44, 59, 62, 69, 77, 78, 91, 95, etc.

 

Le SNUDI FO dénonce ce nouveau coup contre les droits indemnitaires des fonctionnaires.

 

Le SNUDI FO demande que le projet soit revu de manière à ce que tous les collègues exerçant en poste fractionné puissent continuer à percevoir l’ISSR.

 

Il invite ses sections départementales à réunir dans les plus brefs délais les collègues concernés afin d’organiser la mobilisation pour faire valoir leurs revendications.

 

 

Montreuil, le 17 mars 2006

 

[1] Indemnité de sujétion spéciale de remplacement