Fédération
Nationale Enseignement, Culture et Formation Professionnelle Force Ouvrière
Montreuil, le 7 juin 2005.
LA FNEC FP - FO rencontre le nouveau
ministre
M. De Robien le 16 juin prochain.
Suite à la nomination du
nouveau ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, la FNEC FP-FO avait demandé de le rencontrer d’aborder avec lui les
revendications pressantes des personnels, appelant les syndicats à présenter
leurs cahiers de revendications à tous les niveaux.
Comme l’a souligné notre Confédération « dans
l’immédiat, il est indispensable que les pouvoirs publics et le patronat
répondent concrètement au malaise social et aux inquiétudes sur les valeurs
républicaines. »
Tenir compte de ce que le pays a exprimé, et en
particulier, comme tout le monde le reconnaît, les personnels de l’Education
Nationale, serait surseoir à l’application de toutes les mesures contre
lesquelles les personnels se dressent :
-
surseoir
aux transferts des personnels administratifs, techniciens et ouvriers de
service aux collectivités territoriales.
-
surseoir
à toutes remise en cause du caractère national des examens et diplômes, en
particulier du baccalauréat par l’instauration sous quelques formes que ce soit
du contrôle continu.
-
surseoir
à l’application de la loi d’orientation et de programmation pour l‘avenir de
l’Ecole et retirer la circulaire de rentrée du 15 avril 2005, manifestement
illégale, prenant en compte « la mise en application de la LOLF au
01/01/2006 ». En conséquence les projets de décrets portant sur le
fonctionnement des écoles maternelles et primaires, des lycées, lycées
techniques, lycées professionnels et collèges, sur le lycée des métiers,
l’orientation et l’affectation des élèves, l’enseignement des langues vivantes,
l’apprentissage….et qui remettent en cause les statuts des personnels, que le
ministre a décidé d’enlever de l’ordre du jour des organismes consultatifs,
devraient être abandonnés.
-
Surseoir
à la mise en place du décret d’avril 2002 mettant en place l’évaluation et le
rétablissement de la notation pour tous les personnels (ITRF, ASU…) et
l’attribution des bonifications annuellement.
-
surseoir
à toutes les mesures remettant en cause le statut de fonctionnaire d’Etat des
personnels.
-
Rétablir
les postes supprimés dans les écoles, les collèges, les lycées, les services et
aux mesures de carte scolaire qui en découlent
surseoir
à la présentation devant le Parlement du projet de Loi d’Orientation Pour la
Recherche et l’Innovation (LOPRI). Retirer les projets mis en place comme la
privatisation avec l’Agence Nationale de la Recherche ou le plan dit Larroutourou
au CNRS et arrêter les expérimentations mises en œuvre dans les différents
établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Sur cette base, nous avons
demandé d’ouvrir des négociations sur les dossiers précis que nous souhaitons
lui présenter, à partir des cahiers de revendications que nos syndicats ont
élaboré et présentent également aux autorités des services déconcentrés.
Afin d’aborder ces questions
dans les meilleurs conditions, nous lui demandons de prendre les dispositions
nécessaires, pour le respect des libertés et du droit syndical, et notamment
pour qu’aucune sanction, y compris financière, ne soit prise à l’encontre des
personnels qui, le 16 mai dernier, ont refusé de travailler un jour férié.